L’avion atterrit avec un choc sourd et je vérifie si j’ai bien rangé toutes mes affaires. Tous les voyageurs se lèvent en hâte pour sortir de en premier. Je suis repoussée plusieurs fois sur mon siège. Oui… c’est ça, faites comme si je n’existe pas ! Un jeune homme charmant me laisse enfin passer. Je suis embarquée dans la masse de gens.
Woaw… je n’aurais jamais cru que les aéroports américains étaient aussi grands. Aussi, je regarde autour de moi : je remarque une personne…. Obèse, un bonut a la main. C’est ignoble ! Il rit en positionnant des bouts de sa friandise. Enfin, je devrais quand même arriver dans un lieu plus… fréquentable. Je me ressaisit : comment puis-je dire des choses pareilles ?
Quoi qu’il en soit, je marche jusqu'à l’endroit où on devrait venir rechercher nos valises. Oh non, il y a encore tous ces gens. Je n’ai jamais aimé les endroits débordants de monde. Bref, j’attends.
Dès que j’eu récupéré mes bagages, je sors. L’air froid me gifle les joues. Mon appartement ne devrait pas se trouver bien loin. Moins d’un kilomètre m’a-t-on dit. Je peux le faire à pied. Alors je marche.
Plus je m’éloigne de l’aéroport, plus je remarque que les gens se font de plus en plus rares. Les rues sont désertes en faite, en dehors des quelques petits groupes de six ou sept personnes (garçons le plus souvent) qui se la jouent superstar.
Oh non, un homme me regarde. Il me siffle. Je le regarde, sourit légèrement gênée, puis continue mon chemin en baisant les yeux. Ça devrait faire l’affaire pour me débarrasser de lui…